Source Infos: Eva Softibox
Il n'y a pas si longtemps, la question des voiture indépendantes déployées sur les routes de Bruxelles était évoquée par toute la presse. Le projet initié par CityMobil fait toutefois face à des ennuis d'ordre législatif, remettant en question sa mise en œuvre.
Il n'y a pas si longtemps, la question des voiture indépendantes déployées sur les routes de Bruxelles était évoquée par toute la presse. Le projet initié par CityMobil fait toutefois face à des ennuis d'ordre législatif, remettant en question sa mise en œuvre.
Le temps et la législation jouent en défaveur de Bruxelles
Bruxelles était disposée à adopter le concept pour essais l'année dernière, pour que le projet s'améliore et serve pour différents programmes similaires comme à Londres ou à Rome. Le principe est simple : cette voiture roule comme une auto nissan ou toute autre voiture classique, mais qui ne nécessite pas de personne à ses commandes pour se déplacer. Le seul bémol, c'est que la législation belge s'oppose encore aux voitures sans chauffeur sur la voie publique. Pierre Schmitz, un des responsables qui s'occupe de la mobilité sur le territoire belge a annoncé que le délai est assez court pour modifier la loi, étant donné que le dépôt de candidature chez Citymobil doit être fait à la fin du mois d'octobre.
Bruxelles est réticente face au budget considérable à engager
Accepter de recevoir le projet contraindrait alors la ville de Bruxelles à engager un personnel pour rester derrière les commandes d'un véhicule qui se pilote tout seul. En d'autres termes, ce serait alors du personnel engagé pour ne rien faire, et qui représenterait pourtant une charge financière relativement lourde : il faudrait recruter 18 employés pendant 6 mois pour faire rouler ces voitures indépendantes 7 jours sur 7 et 14 heures dans une journée.
Bruxelles rappelle également que ce projet nécessitera d'autres charges financières liées à la sécurisation des routes, afin d'éviter les accidents sur la voie publique. Malgré la vitesse très faible de 20 km/h de ces voitures autonomes, il n'est en effet pas à exclure que des accidents surviennent.
Ailleurs, le projet est déjà sur les flots
Toutefois, ce cadre législatif commence à s'orienter dans la bonne direction dans certains pays. Les Google Cars sont par exemple autorisés dans les états de la Floride, de la Californie, ainsi que du Nevada. D'autres États devraient d'ailleurs se joindre à ces pionniers d'ici peu et légaliser la circulation de véhicules autonomes.
Au Royaume-Uni également, une loi qui autoriserait la circulation de tels véhicules serait à voter d'ici la fin de l'année 2013. L'État britannique exige toutefois que lors des séances d'essais, un conducteur soit derrière les commandes de la voiture, afin d'éviter les accidents. En effet, le ministère des Transports sur place ne compte pas autoriser des véhicules entièrement autonomes au cours des 25 premières années de test. La venue des premiers modèles de véhicules autonomes sur Choisir-sa-voiture.com n’est pas encore pour les prochaines années.
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